Réunion du GT indicateurs Ecophyto du 25 février 2022

Alexandre Armengaud d’AtmoSud a rappelé l’historique de la surveillance des pesticides dans l’air en Provence-Alpes Côte d’Azur de 2011 à 2017, puis la participation au dispositif exploratoire national depuis 2018.
Atmo Sud participe également à des travaux de recherche, dans le cadre du plan Ecophyto : l’étude PestiRiv portée par l’Anses et Santé Publique France et l’étude COOP’R dans le cadre du programme Primequal (programme de recherche inter-organismes pour une meilleure qualité de l’air).

Suite aux travaux réalisés par le CEREMA (

) pour définir un indicateur régional d’importance écologique, Guy Michel de la DRAAF présente les travaux permettant de définir un indicateur d’intérêt agricole. Croisé avec l’indicateur d’importance écologique, il permet de définir les zones à enjeux prioritaires pour la biodiversité pour la gouvernance régionale Ecophyto.

Depuis 2014, les données de la Banque nationale des données de ventes de produits phytopharmaceutiques (BNVd) sont renseignées à partir du code postal de l’utilisateur final. Frédérique Maquaire de la DRAAF présente les résultats montrant qu’en région PACA, la consommation de produits phytopharmaceutiques est à plus de 60% composée de produits de biocontrôle.
Les achats de produits phytosanitaires sont fortement corrélés à la pression annuelle de maladies cryptogamiques, qui sont le plus influencées par les conditions météorologiques de l’année.

L’analyse de la base de données Naïade permet d’identifier les pesticides détectés dont la concentration dépasse le seuil de la concentration sans effet sur l’environnement (PNEC - predictive non effect concentration). Christophe Roubal de la DRAAF présente les données de 2020 qui montrent que la détection de produits phytopharmaceutiques dépassant le seuil critique est un phénomène rare (0 à 13 détections en 2020 selon le département) et dans la majorité des cas lié à de mauvaises pratiques.


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