Cerise - année 2019

Bilan de campagne : des cours très soutenus en 2019

(mise à jour au 1er novembre 2019)

La campagne se caractérise par un marché sous-approvisionné, l’offre étant limitée et la demande dynamique, favorisée par les températures élevées. Le cours moyen de la campagne est en conséquence supérieur à la moyenne quinquennale de 20 % à 25 % selon les variétés.
La production 2019 de cerises est estimée à près de 60 000 tonnes. Elle s’accroît fortement par rapport à la très faible récolte 2018, mais demeure inférieure à la moyenne quinquennale (-26 %) en raison des épisodes de vent survenus au mois de mai. Le chiffre d’affaires destiné au marché du frais en 2019 est estimé légèrement inférieur à la référence quinquennale (-3 %).

La campagne débute avec retard autour du 10 mai dans une période de pluies et de fort mistral qui fragilise la tenue des variétés précoces (Burlat). Les opérateurs sont amenés à effectuer un tri important sur le produit. L’amélioration de la météo en dernière décade du mois et le développement des variétés à chair ferme permettent ensuite une bonne activité au marché. L’offre reste réduite tout au long du mois. En conséquence, l’écoulement est rapide et sur une base de prix soutenus.

En juin, les volumes de Burlat régressent rapidement, les variétés rouges à chair ferme constituent alors la quasi totalité de l’offre régionale. À ce moment de la campagne, les autres bassins nationaux, notamment les Monts du Lyonnais et le Val de Loire, arrivent en commercialisation. Avec l’arrivée des fortes températures et les premières attaques de la mouche Drosophile, certains lots sont de qualité hétérogène. Néanmoins, la consommation reste active face au déficit d’offre. Les cerises s’échangent à des niveaux de cours élevés, notamment en gros calibres (rouge 26+), supérieurs de 30 % à la référence quinquennale au départ du Sud-Est.

En juillet, la baisse des apports annonce l’approche de la fin de campagne régionale. La persistance d’une météo estivale est favorable à la consommation. Quelques problèmes qualitatifs sont signalés sur les variétés les plus fragiles, dont les vergers ont subi des « coups de chaleur » lors des périodes de canicule. Toutefois, l’écoulement demeure satisfaisant et les transactions sont réalisées sur une base de prix fermes.

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