Historique

Marchés du Sud-Est

Marché actif et animé pour Noël
(mise à jour au 1er janvier 2018)

Décembre débute par un inhabituel petit épisode neigeux le 1er samedi du mois. Les températures froides s’installent pour la semaine avant un radoucissement. Malgré ce, l’offre de fleurs est large et diversifiée sur la majorité des carreaux, notamment en Anémone, Renoncule, Tulipe, Œillet de Poète, Muflier, Gerbera miniature. Chou, Genet et Mimosa investissent leurs carreaux respectifs ce mois-ci.
Mi-décembre, l’agitation de Noël s’empare des marchés. L’engouement pour les variétés rouges et blanches dynamise les ventes. Les cours de la grande majorité des espèces s’orientent à la hausse. Les cours des variétés rouges et blanches s’envolent même, élargissant fortement les fourchettes de prix. Il en résulte une seconde quinzaine du mois de vente très active.

La saison hivernale est bien lancée
(mise à jour au 1er décembre 2017)

Les cours de la majorité des espèces s’apprécient légèrement en novembre.
L’offre est principalement constituée d’Anémones et Renoncules dont les marchés sont dynamiques, tant en volumes qu’en prix, supérieurs aux moyennes quinquennales.
La Tulipe tirée réalise un début de saison conforme aux moyennes quinquennales, en avance d’une dizaine de jours par rapport à la saison dernière. La Giroflée double réalise également un début de saison soutenu en volumes avec des prix qui résistent malgré l’offre abondante.
Les campagnes 2017 de Lisianthus puis d’Amarante se terminent en novembre. Les apports d’Hélianthus demeurent réguliers tout au long du mois.
En termes de couleurs, la demande en couleurs nationales pour la confection des gerbes du 11 novembre et en camaïeu d’orange pour Thanksgiving (le 4e jeudi de novembre) anime les ventes du mois.
Coté météo, des épisodes venteux et pluvieux, parfois violents, sont signalés et occasionnent des dégâts sur des exploitations horticoles varoises.

La préparation de la Toussaint dynamise les ventes
(mise à jour le 1er novembre 2017)

Les conditions météorologiques demeurent favorables à la production.
Les cours de début de saison des Anémones et Renoncules clone supplantent ceux de 2016 déjà supérieurs à la moyenne quinquennale. Imitant les fleurettes d’hiver, la Giroflée double réalise également un début de saison soutenu tant en volumes qu’en prix pratiqués. A contrario, le début de saison du Muflier s’inscrit dans la discrétion, tout comme celui du Chou d’Ornement. Fin octobre, les premiers Arum et Tulipe tirée font leur entrée sur les marchés.
Après le pic de production automnal pour les Amarante et Hélianthus, la fin de saison se dessine pour les Lisianthus, Hélianthus et Amarante fin octobre. La saison de l’Hortensia se termine ce mois-ci également.
En plein pic de production début du mois, les derniers lots de Dahlia se présentent à la vente fin octobre.
La Toussaint, 1er événement calendaire de la saison 2017/18 dynamise les ventes lors de la deuxième quinzaine d’octobre. Mi-octobre, les Chrysanthèmes et Glaïeuls, en compagnie des Œillets, affichent des apports croissants tant en quantité qu’en diversité variétale.

Des conditions favorables à la production
(mise à jour au 1er octobre)

En septembre, les conditions demeurent favorables à la production. Les températures nocturnes baissent et leur taux d’hygrométrie augmente légèrement.
Les productions varoises de Muflier, Glaïeul, Œillets (multi fleurs, uni fleurs et Poète à la fin du mois) arrivent sur les marchés, de même que celle particulièrement attendue d’Anémone. Les apports en Glaïeul, Reine Marguerite, Strelitzia, Dahlia, Amarante et Gerbera miniature progressent tendis que la fin de saison de l’Hortensia est imminente.
Les cours de la majorité des espèces progressent en septembre.

Des températures élevées
(mise à jour au 1er septembre 2017)

Le mois d’août se caractérise par de fortes températures diurnes mais surtout nocturnes sur le bassin hyérois de production de fleurs. Un épisode de canicule concerne les régions méditerranéennes du 1er au 6 août, et fin août une vague de chaleur tardive frappe la région. Le mois d’août se caractérise également par une quasi-absence de pluie. L’ensoleillement est quant à lui conforme aux valeurs saisonnières. Les quantités commercialisées sont en repli mais la qualité reste de rigueur en dépit de la météo pour l’ensemble des espèces commercialisées, principalement Lisianthus, Hélianthus et Amarantes. En août, le Statice laisse la place aux Amaryllis et Agératum tandis que la saison de Strelitzia démarre.

Un enthousiasme discret anime le marché tout au long du mois de juillet
(mise à jour au 1er août 2017)

En juillet, les températures et l’ensoleillement demeurent conséquents au-dessus du bassin de production hyérois. La qualité reste de mise pour l’ensemble des espèces de fleurs commercialisées. La saison se termine pour nombre d’entre-elles : Muflier, Œillet de Poète, Mini Œillet, Matricaire, Campanule, Glaïeul, Godetia ont quitté le marché. D’autres débutent leur campagne : Amaryllis, Celosie Bombay et Strelitzia rejoignent les productions estivales de Lisianthus, Hélianthus et Amarante.
Dans la continuité de juin, l’offre et la demande demeurent modérées à cette saison, mais assurent globalement un écoulement fluide de la marchandise. La majorité des espèces enregistrent une progression de leurs cours.

L’activité s’essouffle au lendemain de la fête des mères
(mise à jour au 1er juillet 2017)

La saison se termine pour les Arums, Pivoines, Oeillets de Poète, Mufliers et Strelitzias, tandis que la Lavande arrive sur le marché début juin.
La grande majorité des espèces affiche des apports en baisse sur les marchés en juin à l’exception des Agapanthes et Lisianthus. Après une saison particulièrement importante de pivoines faisant suite à une saison hivernale soutenue, la demande s’essouffle pour les fleurs d’été, freinée par les fortes chaleurs qui n’incitent guère aux achats de fleurs coupées.
Après deux semaines de net repli au lendemain de la fête des mères, les cours se reprennent et enregistrent une légère hausse pour la fête des pères (semaine du 12 juin). Les cours se réorientent ensuite à la baisse.

Mai, le mois des fêtes des mères
(mise à jour au 1er juin 2017)

En mai, les conditions météorologiques sont propices à la production de fleurs. La qualité est de mise pour l’ensemble des espèces commercialisées. Les quantités commercialisées ce mois-ci sont comparables à celles réalisées en mai 2016. Plus de la moitié des espèces de fleurs enregistrent une progression de leurs cours en mai.
L’offre proposée à la vente s’étoffe pour la grande majorité des espèces notamment en Rose, Alstroéméria, Godetia et Gerbera standard en plein pic de production. Les fleurs d’été Amarante, Hélianthus et Lisianthus en compagnie de l’Hortensia affichent des apports croissants. L’Agapanthe arrive sur le marché fin mai. Les apports en Pivoine ne s’effritent que légèrement (-6%). La fin de campagne s’amorce doucement au cours du mois notamment en Arum, Œillet de Poète et Strelitzia dont les apports faiblissent en mai.
Début mai, la demande sélective à la couleur dans le cadre de la commémoration de la victoire de 1945, se porte vers les fleurs de grandes tailles aux couleurs nationales, les variétés blanches de nombreuses espèces enregistrant les cours les plus hauts.
La semaine suivante, la demande pour la fête des mères, célébrée le 28 mai dans de nombreux pays à travers le monde, dynamise les ventes. Dès la fin de semaine 20, les achats pour les expéditions et les exportations s’amorcent et la dynamique s’accentue le lundi suivant. Ce sont à nouveau les variétés roses et blanches de nombreuses espèces qui monopolisent les cours les plus hauts, élargissant parfois nettement la fourchette des prix.

L’activité s’intensifie en avril
(mise à jour au 1er mai 2017)

Les conditions météorologiques sont propices à la production. La qualité est de mise pour l’ensemble des espèces proposées à la vente.
A partir du 10 avril, la demande se porte sur les fleurs blanches et jaunes aux couleurs papales pour les célébrations des fêtes pascales. Puis, la dernière semaine d’avril, les achats portent sur des fleurs de petite taille susceptibles d’accompagner les brins de muguet de 1er mai. Les prémices de la demande pour les fêtes des mères commencent à se faire sentir, en préparation de cette fête commune aux différents pays (dimanche 14 mai).
Une offre diversifiée et large emmenée par les abondants apports de Pivoine est proposée à la vente en avril. Les volumes en Hélianthus et Campanule progressent. Arrivent sur les marchés les premiers apports de Glaïeul, Pied d’Alouette, Godetia à la mi-avril, Saponaire, Amarante, Lisianthus et Hortensia fin avril. A l’inverse, les disponibilités en Giroflée double s’amenuisent. Anémone et Renoncule terminent assez brutalement leur saison 2016/17 à la mi-avril. Les derniers lots de Tulipes sont proposés à la vente autour du 20 avril.

Mars 2017 :Une activité régulière animée début mars par la fête des Grands-Mères

(mise à jour au 1er avril)

Les principales fleurs en production, Renoncule, Tulipe coupée, Giroflée double, Anémone, Tulipe tirée, Arum, Freesia, Œillet de Poète, et Alstroéméria, sont toujours bien présentes sur leurs carreaux de vente respectifs. Au fil du mois, les premières Pivoines et Pois de senteur font également leur entrée sur le marché, suivis par le Tournesol, le Scille du Pérou, l’Ornithogale et la campanule. La Jonquille s’efface peu à peu et les Mimosa, Genet et Allium terminent leurs campagnes fin mars.
Le mercredi 1er mars, jour des achats pour la fête des grands-mères, la demande se révèle présente et intéressée permettant à la Jonquille et aux variétés jaunes de nombreuses espèces de se démarquer en enregistrant les cours les plus hauts. Ensuite, en l’absence d’autres fêtes, la demande est restée peu empressée face à cette offre abondante, en toute logique les cours s’orientent alors à la baisse.

Voir les bilans agricoles annuels de la région PACA
Voir les études et bilans sur l’horticulture en région PACA
Voir l’historique des bilans nationaux de campagne pour les fleurs sur le site de FranceAgrimer


Partager la page