Historique prairie - année 2017

Bilan de campagne 2017

(mise à jour au 1er janvier 2018)

Une campagne marquée par la sécheresse
Alpes-de-Haute-Provence et Hautes-Alpes : sécheresse historique sur les Alpes
Dans les Alpes-de-Haute Provence, le déficit pluviométrique constaté depuis le mois de juin atteint 80 %. Les coupes d’été et d’automne ont été fortement réduites voire non réalisées.
Les rendements annuels sont estimés en forte baisse : de l’ordre de -45 % pour les prairies artificielles et les prairies temporaires, et -30% pour les prairies naturelles et STH peu productives (landes, parcours). Les estimations ont été révisées à la baisse par rapport aux dernières publications suite aux dernières informations de terrain transmises. Les rendement de printemps ont notamment été révisées à la baisse.
Dans les Hautes-Alpes, la situation est comparable à celle des Alpes-de-Haute-Provence. Les précipitations de septembre et octobre sont largement déficitaires : de -17 % à -30 % par rapport aux précipitations normales, aggravant encore l’état de sécheresse estival. Ainsi les mauvais rendements de première coupe ne sont pas compensés par la deuxième coupe
Les rendements de prairies sont en baisse de 30 à 40 % sur l’ensemble de la campagne du fait notamment d’une baisse de 50 % sur l’été et l’automne (toutes prairies confondues).
Des missions d’enquête sont en cours dans le cadre du montage de dossiers de reconnaissance au titre des calamités agricoles.
Alpes-Maritimes : sécheresse et déficit de fourrages en montagne
Jusqu’au mois d’octobre, le déficit de précipitations entraîne des conditions de sécheresse dans presque l’ensemble des zones de montagne. Les rendements des prairies temporaires des Pré-Alpes sont estimés en baisse de 40 % par rapport à la normale au cours de la campagne 2017, selon les modèles d’estimation de pousse d’herbe (ISOP), validés par les informations d’experts de terrain.
Bouches-du-Rhône : l’irrigation jusqu’à fin septembre sauve les 1res et 2es coupes
Les rendements de la 1re et 2e coupe sont satisfaisants. Les prairies ont en effet pu être irriguées grâce aux réserves de la Durance. Les fortes chaleurs du mois d’août et une période très venteuse au moment de la repousse ont ensuite pénalisé le rendement et la qualité de la troisième coupe. A compter du 1er octobre, les restrictions d’eau n’ont pas permis l’arrosage de l’ensemble du territoire de la Crau. Seulement 45 mm de pluie sont tombés début novembre, ces conditions de sècheresse ont aggravé le déficit de pluviométrique antérieur. La pousse de l’herbe d’hiver est actuellement quasi-inexistante.


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