Salade 2018-2019

Salade d’hiver – Bilan de la campagne 2018/2019

(mise à jour au 1er juin 2019)

Baisse historique des tonnages en début de campagne, belle valorisation

La campagne est marquée par une faiblesse inhabituelle de l’offre en début de saison, accompagnée de prix soutenus jusqu’en février. Son bilan est positif pour la grande majorité des exploitations de la région.

La campagne débute avec une offre très inférieure aux années précédentes. Les surfaces de plein champ sont en forte baisse et les productions sous abris, retardées. Ces choix économiques sont motivés par deux facteurs. D’une part, le marché des autres légumes d’automne est porteur et les exploitants prolongent leurs cultures d’été sous-abris afin d’en bénéficier. D’autre part, les campagnes précédentes de la salade d’hiver, peu rémunératrices en début de saison, ont incité à retarder les plantations.

Des prix rémunérateurs sur le marché français jusqu’en mars
Entre novembre et février, les cours de la Batavia blonde (cœur du marché français et dont les surfaces sont les plus importantes dans la région), sont supérieurs de 37 % à la moyenne quinquennale.

Puis une offre qui sature le marché français en mars et avril
Le marché se retourne en mars, avec une offre qui devient largement supérieure à la demande fin mars et une chute conséquente des cours. En effet, de nombreuses exploitations ont opté pour des plantations à la fin janvier, afin de viser les marchés tardifs du mois d’avril. Mais le mois de février particulièrement doux et ensoleillé accélère le développement végétatif et ces plantations arrivent à maturité dès mars, soit en 45 jours environ au lieu de 60. Celles-ci se cumulent aux productions déjà en place. Faute de ventes suffisantes, les destructions sur champ sont fréquentes. Les prix relevés en mars sont inférieurs de 20 % à la moyenne des cinq dernières années.

Des exports plus faibles mais à prix supérieurs
Le marché à l’export débute un peu plus tard que lors de la campagne précédente. Les plantations de plein champ destinées à l’export sont moins importantes et la concurrence internationale se fait plus discrète. Ainsi, malgré les exportations les plus faibles enregistrées d’octobre à janvier depuis 2010, les cours demeurent supérieurs à la moyenne quinquennale tout au long de la campagne. Le prix de la Lollo rossa, produit « d’appel » à l’export, est supérieur de 24 % à la moyenne des cinq dernières années.

Un bilan positif pour les exploitations

Sur l’ensemble des variétés produites dans la région, le cours moyen est supérieur de 34 % à la moyenne quinquennale. Cette variation positive est de 44 % pour les variétés destinées seulement au marché français et de 30 % pour celles destinées à l’export.


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